Travaillant au plus près d'un secrétaire général, lui-même bras droit de sa direction, l'adjoint au secrétaire général l'aide à coordonner l'action des différents services internes et à s'acquitter de formalités financières et administratives. Son quotidien ne connaît pas la routine, car son supérieur lui délègue de multiples tâches, qui supposent en retour un large panel de compétences. Quelles sont donc les missions de l'adjoint au jour le jour ? De quelles qualifications a-t-il besoin pour se faire une place aux côtés des hautes sphères dirigeantes de sa structure ? Voici tout ce qu'il faut savoir sur le rôle, le parcours et les perspectives de carrière de l'adjoint au secrétaire général.
Qu'est-ce qu'un adjoint au secrétaire général ?
Bien que l'adjoint au secrétaire général partage certaines tâches avec l'assistant de direction, il travaille exclusivement auprès du secrétaire général de sa structure. Ce dernier se voit confier de multiples responsabilités, d'ordre majoritairement administratif et financier. Dans les organismes les plus modestes, il n'est d'ailleurs pas rare qu'il remplisse les fonctions habituellement dévolues au directeur financier. Il endosse donc un rôle de consultation dans l'élaboration du budget fonctionnel, met en forme des rapports sur les résultats financiers et supervise le suivi de la comptabilité et de la trésorerie. S'il prend une part active à la prise de décision, il se fait surtout le garant de la bonne application des directives arrêtées par ses supérieurs. C'est d'ailleurs en tant que référent qu'il relaye ces orientations stratégiques auprès de l'ensemble des chefs de service, tout en faisant le lien en sens inverse pour transmettre toute information pertinente à sa direction. Face à une telle charge de travail, le secrétaire général a bien souvent besoin du soutien technique d'un adjoint pour le soulager.
Quelles sont les compétences essentielles pour devenir adjoint au secrétaire général ?
Compétences organisationnelles
Le secrétaire général est chargé d'appuyer l'action de sa direction, tout en facilitant la communication entre ses membres et les salariés. L'adjoint au secrétaire général partage ces responsabilités, s'y consacrant avec méthode et rigueur pour honorer la confiance de sa hiérarchie. Il ne se laisse pas décourager par les nombreuses heures supplémentaires que ce poste lui impose, bouclant rapports financiers et notes de synthèse dans les délais impartis. Il se plie aux stricts impératifs de qualité auxquels il est soumis, notamment lorsqu'il traite de projets de la plus haute importance requérant autant de doigté que de discrétion.
Compétences techniques et relationnelles
Sa parfaite maîtrise des rouages de la fiscalité des entreprises et du droit lui est d'une aide précieuse pour s'assurer de la conformité des méthodes et outils de pilotage de gestion utilisés au regard de la législation. Outre ses connaissances administratives, qu'il actualise en permanence via une veille informationnelle et réglementaire, ce secrétaire général en second se dote d'un solide bagage en management des ressources humaines. Son aisance relationnelle lui permet d'entretenir des relations fructueuses avec les responsables de service qu'il encadre en concertation avec le secrétaire général. Il fait preuve d'une présentation impeccable et d'une excellente élocution, y compris lorsqu'il s'exprime dans un anglais soutenu.
Quel est le salaire d'un adjoint au secrétaire général ?
Le secrétaire général adjoint perçoit une rémunération particulièrement attractive, qui avoisine 4 500 € bruts mensuels en début de carrière. Selon l'échelon qu'il occupe dans la fonction publique ou l'expérience qu'il a accumulée au sein d'une organisation privée, il lui est possible de renégocier ses revenus jusqu'à frôler 5 500 € par mois.
Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière en tant qu'adjoint au secrétaire général ?
Jusqu'alors principalement présent dans des grands groupes et des entreprises au rayonnement international, le secrétaire général se fraye désormais une place au sein de petites et moyennes entreprises (PME) et industries (PMI). Son expertise plurielle s'avère également convoitée par de nombreuses institutions publiques, des mairies aux organismes de contrôle des comptes. L'adjoint dispose donc de débouchés dans quantité de secteurs. Les années passant, et son ancienneté le justifiant, il peut assurer lui-même la relève du secrétaire général.
Plusieurs passerelles peuvent également amener l’adjoint au secrétaire général vers d'autres métiers des secteurs administratif, comptable et RH. Ainsi, des opportunités de reconversion l'attendent en tant que chargé des ressources humaines ou qu'adjoint à la direction financière.
Quelle formation suivre pour devenir adjoint au secrétaire général ?
Les candidats briguant un poste d'adjoint au secrétaire général sont généralement issus d'une formation supérieure en gestion. Un cursus de niveau bac+2 s'avère une bonne entrée en matière, à l'instar d'un BTS Support à l'action managériale (SAM). Ce diplôme d'État prépare les futurs adjoints à assister le manager d'un service ou le directeur même d'une entreprise. Tout au long du parcours, les étudiants acquièrent des connaissances poussées en gestion de projet, gestion collaborative des ressources humaines et optimisation des processus administratifs. En complément de ces enseignements théoriques, certaines écoles telles qu'ESARC permettent aux aspirants alternants de renforcer leurs compétences opérationnelles au cœur d'une entreprise partenaire.
Le BTS SAM se présente comme un tremplin de choix vers une spécialisation ultérieure en finance, économie ou gestion. Masters universitaires et mastères d'écoles de commerce constituent ainsi un précieux sésame pour les diplômés ambitionnant des fonctions de direction.
Assistant privilégié du secrétaire général, l'adjoint est sur tous les fronts administratifs et financiers. Pour développer les multiples savoir-faire et savoir-être indispensables à ce poste à responsabilités, le réseau ESARC a mis en place un BTS Support à l'action managériale dans trois grandes villes françaises. Cette formation mêlant immersion professionnelle et pédagogie de fond est proposée en alternance ou en formation continue.
